Le courtage en travaux : la solution pour sauver le marché ?

Quand le bâtiment ne va pas...

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Le secteur du bâtiment est toujours en crise. Croissance zéro au premier trimestre, plan de relance gouvernemental qui ne plaît pas à tout le monde... on avait espéré mieux. Pourtant, un secteur ne baisse pas les bras. Grâce au dynamisme de ses entrepreneurs, le courtage en travaux continue à faire des affaires. Devenir franchisé dans le bâtiment n'a jamais été aussi facile.

Une année 2014 en demi-teinte

PME et artisans en difficulté, mises en chantier qui reculent, des emplois qui disparaissent par milliers, incertitude de la part des acteurs... nous avons tous entendu ces constatations. D'après l'Insee, l'activité réduite dans le secteur du bâtiment (seulement 300.000 nouveaux logements mis en chantier entre juillet 2013 et juillet 2014, soit -20% sur l'année) aurait fait perdre 0,4 points de croissance au pays. La Fédération française du bâtiment estime que le marché a réduit de 20% depuis 2008.

L'importance du secteur pour l'économie française est indubitable : en prenant en compte toute la filière de construction, le marché du bâtiment représente 8% du PIB. Le chiffre bien connu est toujours d'actualité ; un logement neuf mis en construction entraîne la création de 1,7 emploi. Autre caractéristique primordiale : même en cas de crise, le bâtiment n'est jamais étendu pour le compte. Contrairement à l'industrie ou à l'automobile, qui demandent des investissements importants, le bâtiment se repose sur des PME et des petits artisans, qui peuvent reprendre le travail en un clin d'oeil. Réparties sur le territoire, ces entreprises ont la capacité de créer des emplois simultanément dans toutes les régions.

Ces franchises de courtage en crédit qui dynamisent le secteur

N'ayons pas peur des mots : en dix ans, le business model du courtage en travaux a déjà changé le marché et ses modes de fonctionnement. Associé au modèle commercial dynamique qu'est la franchise, c'est une profession qui continue à s'organiser pour mieux répondre aux attentes à la fois des professionnels du secteur et des clients.

Pour étendre leurs réseaux, les enseignes de courtage font feu de tout bois. On se souvient de Maxihome, qui avait fait parler de lui au printemps 2014 en diffusant une vidéo virale reprenant la chanson Gimme Gimme Gimme du groupe suédois ABBA. Sur un mode bon enfant, les paroles détournées faisaient l'apologie de la vie de courtier, sur fond d'images tour à tour sérieuses et festives.

Chez Cimco Travaux, on vise un marché spécialisé : les travaux de rénovation, d'extension et de construction de l'habitat. Autre originalité, les courtiers du réseau sont rémunérés par le client, et non par les entreprises du bâtiment qu'ils représentent.

Pour citer Nicolas Daumont, fondateur d'Illico Travaux, "avec le vieillissement de la population, le manque de logements, le problème de main-d'œuvre chez les artisans, qui ne s'arrangera pas dans les années à venir, les entreprises du bâtiment auront encore plus besoin d'externaliser la gestion commerciale. Le courtage en travaux s'imposera comme une solution idéale."

 

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